samedi, février 28, 2009

Daring Bakers Février 2009 : Etonnant Flourless Chocolate Cake et sa Glace à la Confiture de Lait ou Dulce de Lecce's Ice Cream


It's my fourth challenge, and it was again such a great one : I really loved it !
I chose to accompagny My "Flourless Chocolate Cake" with a Home made Dulce de Lecce's Ice Cream.
The February 2009 challenge is hosted by Wendy of WMPE's blog and Dharm of Dad ~ Baker & Chef .
They have chosen a Chocolate Valentino cake by Chef Wan. A Vanilla Ice Cream recipe from Dharm and a Vanilla Ice Cream recipe from Wendy as the challenge.

Mine de rien c'est déjà ma quatrième participation consécutive aux Challenges Daring Bakers. Après un Caramel Cake , une Bûche glacée à Noël, et enfin de délicates tuiles et cigarettes le mois dernier.
J'ai personnellement adoré ce dernier défi, car en plus d'être facile et simple à faire ce fondant flourless cake au chocolat est un ravissement pour les papilles de tout Chocolat Addict : une vraie pépite ... de Chocolat !
Mois de Saint-Valentin oblige, il était suggéré de choisir un moule en forme de coeur pour cuire le gâteau : Thanks God pas de ça  la maison, le gâteau en forme de coeur ne passera pas par moi. (... very private joke inside ! ...).
Il fallait aussi faire en plus une "Ice cream" Home made
Pour la glace en accompagnement, j'ai moins fait ma "difficile" en servant avec mon cake sans farine une glace à la confiture de lait  "Dulce de Lecce" maison ...

Chocolate Valentino

Preparation Time: 20 minutes

16 ounces (1 pound) (454 grams) of semisweet chocolate, roughly chopped
½ cup (1 stick) plus 2 tablespoons (146 grams total) of unsalted butter
5 large eggs separated

1. Put chocolate and butter in a heatproof bowl and set over a pan of simmering water (the bottom of the bowl should not touch the water) and melt, stirring often.
2. While your chocolate butter mixture is cooling. Butter your pan and line with a parchment circle then butter the parchment.
3. Separate the egg yolks from the egg whites and put into two medium/large bowls.
4. Whip the egg whites in a medium/large grease free bowl until stiff peaks are formed (do not over-whip or the cake will be dry).
5. With the same beater beat the egg yolks together.
6. Add the egg yolks to the cooled chocolate.
7. Fold in 1/3 of the egg whites into the chocolate mixture and follow with remaining 2/3rds. Fold until no white remains without deflating the batter. {link of folding demonstration}
8. Pour batter into prepared pan, the batter should fill the pan 3/4 of the way full, and bake at 375F/190C
9. Bake for 25 minutes or until an instant read thermometer reads 140F/60C.

Note – If you do not have an instant read thermometer, the top of the cake will look similar to a brownie and a cake tester will appear wet.

10. Cool cake on a rack for 10 minutes then unmold.


Je mettrai à jour ce billet, en traduisant en Français la recette du Gâteau sans Farine au Chocolat qui était vraiment délicieux et j'ajouterai aussi les recettes de ma Confiture de Lait ou Dulce de Lecce et de la Très Crémeuse Glace que je confectionne avec ... 
Va falloir oublier votre régime foi de gourmande !
Passez un bon week-end de votre côté aussi, et à Bientôt avec beaucoup de Chocolat et plein de Crème Glacée.

Of course don’t forget to check out the list of Daring Bakers to see all of the wonderful interpretations of this Challenge !

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dimanche, février 08, 2009

La Photo sans recette : Rougets grillés Bananes Plantains frites sauce aux Cacahuètes

Au menu Dominical post apéro, de goûteux rougets parfaitement grillés au Barbecue, accompagnés de bananes plantains frites (le plus souvent elles sont elles aussi cuites au Bbq), avec une très crémeuse sauce aux cacahuètes.
Du riz blanc à gogo est servi pour les "gros mangeurs" du Dimanche. Salade verte, glace maison, sieste dans le hamac et plage ...

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Index des recettes

mardi, février 03, 2009

Février 2009 : Manger des Yeux ... ne nuit pas à la santé !

Second Opus de ma nouvelles rubrique Manger des Yeux ... 
Cette fois il s'agit d'un de mes livres de chevet et ce n'est pas seulement une expression. Ce gros livre trône réellement sur ma table de chevet et j'en relis régulièrement et au hasard des passages savoureux.
J'aime particulièrement les auteurs dits écrivains voyageurs et Nicolas Bouvier est certainement un de mes préférés.

Nicolas Bouvier
Oeuvres Quarto Gallimard
L'usage du Monde

Dans une ville qui connaît la faim, le ventre n'oublie jamais ses droits et la nourriture est une fête. Les jours fastes, les commères du quartier se levaient le matin pour éplucher, piler, désosser, touiller, hacher, pétrir, souffler la braise, et les minces vapeurs qui montaient des cours trahissaient l'esturgeon à l'étouffée, le poulet au jus de citron grillé sur charbon de bois, ou cette grosse boule de hachis remplie de noix, d'herbettes, de jaunes d'oeuf, et cuite dans le safran, qu'on appelle kufté. La cuisine turque est la plus substantielle du monde; l'iranienne, d'une subtile simplicité; l'Arménistan, inégalable dans le confit et l'aigre doux; nous, nous mangions surtout du pain. Un pain merveilleux. Au point du jour, l'odeur des fours venait à travers la neige nous flatter les narines; celle des miches arméniennes au sésame, chaudes comme des tisons; celle du pain sandjak qui fait tourner la tête, celle du pain lavash en fines feuilles semées de brûlures. Il n'y a vraiment qu'un pays très ancien pour placer ainsi son luxe dans les choses les plus quotidiennes; on sentait bien trente générations et quelques dynasties alignées derrière ce pain-là. Avec ce pain, du thé, des oignons, du fromage de brebis, une poignée de cigarettes iraniennes, et les longs loisirs de l'hiver, nous étions du bon côté de la vie. La vie à trois cent tomans par mois. J'avais maintenant assez d'élèves pour y suffire. D'eux d'entre eux, même, fils de boucher, amélioraient parfois notre ordinaire en apportant quelques déchets raflés sur l'étal paternel. C'étaient des jumeaux rouquins timides jusqu'à la panique, qui ne savaient rien, n'apprenaient rien, mais qui nous plaisaient bien lorsqu'ils tiraient de leur serviette un poumon de chèvre, grosse éponge sanguinolante, ou quelques bas morceaux de buffle encore semés de poils noirs. Chaque samedi soir nous allions au restaurant Djahan Noma, bondé de Kurdes et de sombres fêtards en casquette, manger un plat de mouton dont nous reparlions la semaine. De temps en temps, Thierry, qui peignait dans une demi-pénombre et croyait sentir sa vue baisser, s'isolait pour se cuire un kilo de carottes. A ce caprice près, il n'était pas plus exigeant que moi : un jour que je nettoyais avec un couteau les bords de notre marmite il me suggéra, l'oeil brillant, de confectionner avec ces raclures une "sorte de grosse croquette".
  

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